Les communes
Appartenant à l’aire coutumière Xârâcùù, 12 tribus y sont implantées, réparties entre le littoral (1) et l’intérieur des terres (3) plus le village soit 13 zones d’intervention.
Par rapport au village chef-lieu, les distances varient de 1 à 25 km. Pour les tribus les plus à l’intérieur des terres, elles varient de 12 à 17 km (avec une altimétrie maximum de 1 134 m). Une seule tribu est située sur le littoral (Ouassé, Ghio y étant rattachée) mais il faut traverser la mine Gimini pour l’atteindre soit 20 km de piste.
La Route Provinciale 3 (RP 3) traverse la Commune d’Ouest en Est (24 km) et passe par les tribus HAOULI – MERENEME - NONHOUE BOAKAINE - GELIMA - TENDA KOUMENDI – NAKETY.
Au 30 juin 2011 (source privée TEASOA), le réseau routier communal (RM2-3-8-12 ; CR61) s’étend sur 15 km goudronnés et 22 km de pistes (CR22-52).
La Commune est traversée par 7 rivières et/ou cours d’eau : elle est la seule du Territoire à posséder des eaux thermales thérapeutiques (LA CROUEN) autrefois exploitées (hypertension, rhumatismes et troubles respiratoires en général) mais qui aujourd’hui sont inutilisées faute d’entente entre les tribus concernées.
La Commune comporte 3 mines, 2 en activité (Gimini – Nakety) et 1 qui pourrait reprendre du service (Boakaine). La MNC, co-entreprise de la SMSP avec POSCO, exploite la garniérite qui approvisionne l’usine de Gwangyang en Corée (14 % de la production 2010 provient de Nakety).
La Commune développe aussi depuis plusieurs années des activités agricoles (OGAF et récemment une SEM) et touristiques (gîtes) et propose un rendez-vous annuel incontournable : la fête de la mandarine (traditionnellement au mois de juillet).
Membre de l’Association depuis 2007.
Appartenant à l’aire coutumière Xârâcùù, 8 tribus et 1 lieu-dit (NEYA) y sont implantés, répartis entre le littoral (1) et l’intérieur des terres (4) soit 9 zones d’intervention (le village étant situé à AMON KASIORI).
Les langues vernaculaires usitées sont Ajië (3 tribus), Méa (5 tribus) et Xârâcùù (parlée à Koh).
Par rapport au village chef-lieu, les distances varient de 0 à 24 km. Pour les tribus les plus à l’intérieures des terres, elles varient de 18 à 24 km (avec une altimétrie maximum de 1 058 m).
La Route Provinciale 3 (RP 3) traverse la Commune du Sud au Nord (27 km) et passe par les tribus KOH (sud) – OUENA (nord).
La Commune est traversée par 6 rivières et/ou cours d’eau.
L’activité minière y existe depuis 1890 (gisement de MEA le plus grand du monde d’un seul tenant en garniérite et le gisement de Kiel ou « sous-bureaux ») exercée par la SLN (Société Le Nickel), premier industriel installé en Nouvelle-Calédonie et le minerai est acheminé par le plus long tapis roulant avec virages (Serpentine : 11 km et 550 m de dénivelé mis en service en 1979) du massif jusqu’à la baie de Kouaoua traversant le village même où est installé le quai de chargement. La MNC, co-entreprise de la SMSP avec POSCO, exploite également de la garniérite qui approvisionne l’usine de Gwangyang en Corée (16 % de la production 2010 provient de Kouaoua).
La Commune possède un sentier botanique qui mène à la cascade de Koh.
C’est la 33ème et dernière Commune du Territoire créée en 1995.
Membre de l’Association depuis 1998.
En termes de superficie, Houaïlou est la deuxième commune la plus étendue derrière Hienghène et en termes de population, elle est la deuxième commune la plus peuplée de la Côte Est après Poindimié (Koné est la plus peuplée de la Province Nord). Elle est aussi la seule Commune de la Province Nord à regrouper autant de tribus.
Appartenant à l’aire coutumière Ajie-Aro, 35 tribus y sont implantées, réparties entre le littoral (10) et l’intérieur des terres (6) plus le chef-lieu, le village minier (Poro) et un lieu-dit (col de Hô), soit 38 zones d’intervention. La langue vernaculaire usitée est l’Ajië qui a été étudiée par le pasteur Maurice Leenhardt (fondateur de la mission Dö nèvâ) et dont les travaux ethnologiques font autorité.
Par rapport au village chef-lieu, les distances varient de 2 à 62 km. Pour les tribus les plus à l’intérieures des terres, elles varient de 25 à 62 km (avec une altimétrie maximum de 1 444 m). A l’inverse, les distances des tribus les plus proches du littoral varient de 4 à 30 km (10).
La Route Territoriale 3 (RT 3) traverse la Commune du Sud au Nord (57 km) et passe par les tribus KARAGREU – COULA – KAROVIN – MEDAOUYA – NESSAKOUYA – OINGO – NEDIVIN – ROIBAHON – MEAREU – NINDIAH – NEARIA – NEDIOUEN – NEKOUE – MEOMO – NEYA – KAORA – BA - HO (col de).
La Route Provinciale 6 (RP 6 : 42 km environ) est l’embranchement qui laisse la RP 3 pour aller vers le chef-lieu et le village de Poro notamment. Elle traverse PARAOUYE – GOUAREU – KAMOUI et dessert 5 autres tribus. Elle permet d’atteindre aussi Kouaoua. Au 30 juin 2011 (source privée TEASOA), le réseau routier communal s’étend sur 24,5 km goudronnés et 91 km de pistes.
La Commune est traversée par 10 rivières et/ou cours d’eau et c’est la seule de la Côte Est à posséder un barrage et une centrale électrique sur la rivière Néaoua qui alimente les villages de Thio jusqu’à Hienghène.
Commune minière (mine de Maï à Poro et mines Ballande à Bâ), elle abrite l’unique centre de formation aux techniques de la mine en Nouvelle-Calédonie (Poro) et possède une piste d’atterrissage désaffectée construite par les américains près du littoral. Houaïlou est réputée aujourd’hui pour sa production de letchi introduit par le colon d’origine réunionnaise Jolimont Kabar (la fête du letchi a traditionnellement lieu en décembre).
Membre de l’Association depuis l’origine.
Appartenant à l’aire coutumière Païci-Camuki, 14 tribus y sont implantées, réparties entre le littoral (2) et l’intérieur des terres (3) ; 3 lieux-dits (Népia, tiakan et Saint-Denis) et le village soit 18 zones d’intervention. La langue vernaculaire usitée est le Paicï mais 3 tribus pratiquent aussi l’Ajië (MONEO – NEAVIN – PO).
Par rapport au village chef-lieu, les distances varient de 3 à 25 km. Pour les tribus les plus à l’intérieures des terres, elles varient de 13 à 24 km (avec une altimétrie maximum de 1006 m). A l’inverse, les distances des tribus les plus proches du littoral varient de 3 à 5 km (5).
La Route Territoriale 3 (RT 3) traverse la Commune du Sud-Est au Nord-Est (15 km) et passe par les tribus MONEO – MOU – NEOUTA. Au 30 juin 2011 (source privée TEASOA), le réseau routier communal s’étend sur 41 km goudronnés et 21 km de pistes.
La Commune est traversée par 9 rivières et/ou cours d’eau et c’est à Ponérihouen que demeure l’unique pont entièrement caréné vestige de la présence américaine (guerre du Pacifique).
Commune à vocation agricole, la culture du café y est historique (arrivée des colons feillet vers 1894, familles DEVILLERS – CLAVEL – THONON) : la production se développe avec l’implantation de 2 usines (1930 à 1945). Puis une station de recherche (IFCC) travaillant sur de nouvelles variétés de café et sur la lutte contre les maladies est installée vers les années 1970 et par la suite, une partie des installations devient une usine de traitement, de dépulpage et de transformation du café collecté par le GAPCE sous la marque « HOIA » (torréfaction et ensachage à Poindimié). L’exploitation du bois y est également pratiquée (scieries & sculptures) et ces deux activités sont mises à l’honneur depuis 2002 avec la traditionnelle fête du « café, de l’igname et du bois » organisée en juillet. La Commune compte également un centre de formation et d’appui au développement installé à Népia.
Membre de l’Association depuis l’origine.
En termes de population, Poindimié est la première commune la plus peuplée de la Côte Est (Koné est la plus peuplée de la Province Nord). Considérée comme « la capitale de la Côte Est », elle est le siège de la Subdivision Administrative Nord et d’un certains nombres de services administratifs et d’infrastructures publiques (hôpital, médiatèque, collèges, lycées, piscine municipale). Elle fait partie de la zone côtière Nord-Est qui est classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008 pour sa biodiversité marine.
Appartenant à l’aire coutumière Païci-Camuki, 23 tribus y sont implantées, réparties entre le littoral (12) et l’intérieur des terres (11) et le village soit 24 zones d’intervention. La langue vernaculaire usitée est le Paicï mais 5 tribus pratiquent aussi le Camuki (ST DENIS – TI-OUNAO – TIWAKA – TYE – WAGAP).
Par rapport au village chef-lieu, les distances varient de 0 à 17 km. Pour les tribus les plus à l’intérieures des terres, elles varient de 4 à 17 km (avec une altimétrie maximum de 1091 m). A l’inverse, les distances des tribus les plus proches du littoral varient de 0 à 13 km (12).
La Route Territoriale 3 (RT 3) traverse la Commune du Sud-Est au Nord-Est (22 km) et passe par les tribus OMETTEUX – OUINDO – PAMBOU – BAYES – PAAMA – TIBARAMA – INA – POINDIMIE – TIETI – TYE – ST-DENIS – WAGAP. Au 30 juin 2011 (source privée TEASOA), le réseau routier communal s’étend sur 26 km entièrement goudronnés.
La Commune est traversée par 7 rivières et/ou cours d’eau et c’est sur la rivière la Tchamba qu’a été construit le pont le plus long de la Nouvelle-Calédonie (410 m environ).
Comme à Ponérihouen, la culture du café y est historique (arrivée des colons feillet vers 1894, familles CLAUDEL – LETOCART – NURDIN – SOURY-LAVERGNE) et se professionnalise avec les années (la création du Groupement des Agriculteurs et des Producteurs de la Côte-Est –GAPCE- et l’installation de l’usine de torréfaction et d’ensachage).
L’activité touristique est aussi très présente avec des formules variées qui vont du gîte & table d’hôte à l’hôtel de catégorie 3 étoiles ouvert en 2008 (Tiéti Tera Beach Resort) en passant par les 2 clubs de plongée sous-marine et les nombreuses offres de randonnées.
Poindimié est également un lieu de rayonnement culturel qui accueille deux manifestations traditionnelles : « le festival international du cinéma des peuples » baptisé Anûû-rû âboro (signifiant en paicï « l’homme de l’ombre ») organisé depuis 2007 en octobre-novembre et le « Salon international du livre océanien » (SILO) qui se tient depuis 2006 au mois de septembre.
Membre de l’Association depuis l’origine.
Egalement classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008 pour sa biodiversité marine, Touho est un site important car la Commune possède le seul aérodrome de la Côte-Est et un port naturellement abrité qui est un refuge idéal lors de la saison cyclonique.
Appartenant à l’aire coutumière Païci-Camuki, 15 tribus y sont implantées, réparties entre le littoral (6) et l’intérieur des terres (1) et le village soit 16 zones d’intervention. Les langues vernaculaires usitées sont le Paicï, le Camuki et le Pije. 3 Tribus pratiquent à la fois le Camuki et le Pije (MAINA – OUANACHE – TIOUANDE) et la tribu de TIWAKA pratique le Paicï et le Camuki.
Par rapport au village chef-lieu, les distances varient de 1 à 35 km. POMBEI est la tribu la plus à l’intérieure des terres et se situe à une trentaine de kilomètre (avec une altimétrie maximum de 1076 m). A l’inverse, les distances des tribus les plus proches du littoral varient de 1 à 35 km (14).
La Route Provinciale 3 (RP 3) traverse la Commune d’Ouest en Est (transversale Koné-Tiwaka) par les tribus POMBEI & TIWAKA puis du Sud-Est au Nord-Est (soit un total de 65 km) par les tribus KOKINGONE POUIOU – KOE PONANDOU – TOUHO-MISSION – VIEUX-TOUHO – CONGOUMA – TEGENPAIK – TIOUANDE. Au 30 juin 2011 (source privée TEASOA), le réseau routier communal s’étend sur 21 km goudronnés et 8 km de pistes.
La Commune est traversée par 4 rivières et/ou cours d’eau.
Commune à fort potentiel touristique mais dont le décollage économique peine (fermeture de la coopérative de pêche, disparitions des « hôtel Coco-Beach » et « hôtel de la baie »), elle mise aujourd’hui sur le développement de ses infrastructures d’enseignement (Lycée Professionnel et Annexe des Métiers de la Mer, Institut de Formation des Maîtres de la Province Nord qui utilise les anciennes installations du « Coco-Beach » et bientôt peut-être le Centre des Formations de la Province Nord).
Membre de l'Association depuis l'origine.
Egalement classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008 pour sa biodiversité marine, Hienghène possède aussi plusieurs sites naturels parmi les plus visités de la Nouvelle-Calédonie : « la poule couveuse », la cascade de Tao, la réserve botanique du Mont Panié, point culminant de la Nouvelle-Calédonie (1628 m). C’est l’unique commune à posséder une aire marine protégée valorisée par deux sentiers (sous-marin et botanique) créés sur l’îlot Yeega en partenariat avec la Province Nord et le WWF. Appartenant à l’aire coutumière Hoot Ma Waap, 22 tribus y sont implantées, réparties entre le littoral (8), l’intérieur des terres (6), la chaîne (8) et le village soit 23 zones d’intervention. Les langues vernaculaires usitées sont le Fwâi (13), le Jawe (OUAYAGUETTE), le Nèmi (5) et le Pije (OUE-HAWA – OUEN-KOUT – TIENDANITE).
Par rapport au village chef-lieu, les distances varient de 2 à 53 km. Pour les tribus dans la chaîne, elles varient de 17 à 53 km (avec une altimétrie maximum de 1628 m). A l’inverse, les distances des tribus les plus proches du littoral varient de 3 à 21 km.
La Route Provinciale 3 (RP 3) traverse la Commune du Sud-Est au Nord-Est (33 km) par les tribus PINDACHE – LE KOULNOUE – LINDERALIQUE – OUARE OUEN POUEST – OUENGHIP – OUAIEME – PANIE. Au 30 juin 2011 (source privée TEASOA), le réseau routier communal s’étend sur 10 km goudronnés et 95 km de pistes.
La Commune est traversée par 12 rivières et/ou cours d’eau (c’est le plus important réseau hydrographique de la province Nord avec Pouébo). C’est à Hienghène où demeure l’unique « bac » en activité sur la Nouvelle-Calédonie (le seul moyen de transport pour traverser la rivière Ouaïème).
L’activité touristique est prédominante avec des formules variées qui vont du gîte & table d’hôte à l’hôtel de catégorie 3 étoiles (Le Koulnoué Village) en passant par la base nautique, le centre de plongées sous-marine et les nombreuses offres de randonnées. La Commune est dotée également depuis une vingtaine d’année d’un centre culturel « Goa Ma Bwarhat ».
Membre de l’Association depuis l’origine.
C’est à Balade, au nord de Pouébo, que le navigateur James Cook accoste en 1774. De même, c’est à cet endroit que commence l’évangélisation catholique de la Nouvelle-Calédonie. Enfin, c’est aussi à Balade que le contre-amiral Auguste Fébvrier Despointes prend officiellement possession de la Nouvelle-Calédonie au nom de la France en 1853.
Egalement classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008 pour sa biodiversité marine (sentier botanique de la mangrove de Mazedet, aire marine protégée selon le même programme que celui mis en œuvre sur la commune de Hienghène en partenariat avec la Province Nord et le WWF), Pouébo recèle aussi un important vivier de sculpteurs sur bois et sur pierre savon ce qui fait sa renommée. Enfin, Pouébo vit principalement de la culture de la banane (fête du mwata organisée depuis 1997). Appartenant à l’aire coutumière Hoot Ma Waap, 16 tribus y sont implantées pratiquement toutes sur le littoral et le village soit 17 zones d’intervention. Les langues vernaculaires usitées sont le Caac (7), le Jawe (DIAHOUE – TCHAMBOUENE - YAMBE), le Nèmi (COLNETT - PAALO) et le Nyèlêyu (ST DENIS B – ST GABRIEL B – STE MARIE B – ST PAUL B).
Par rapport au village chef-lieu, les distances varient de 2 à 19 km (avec une altimétrie maximum de 1505 m).
La Route Provinciale 3 (RP 3) traverse la Commune du Sud-Est au Nord-Est (33 km) par toutes les tribus. Au 30 juin 2011 (source privée TEASOA), le réseau routier communal n’est pas connu mais les principales voies sont goudronnées.
La Commune est traversée par 12 rivières et/ou cours d’eau (c’est le plus important réseau hydrographique de la Province Nord avec Hienghène) et le mont Colnett est le second point culminant de la Province Nord (1505 m).
Membre de l’Association depuis l’origine.
Appartenant à l’aire coutumière Hoot Ma Waap, 16 tribus y sont implantées, réparties entre le littoral (1), l’intérieur des terres (9), la chaîne (6) et le village soit 17 zones d’intervention. Les langues vernaculaires usitées sont le Jawe (PANGOU-OUAENE), le Nèmi (ST TIMELINE), le Nyèlêyu (TIARI) et le Yûâga (13).
Par rapport au village chef-lieu, les distances varient de 2 à 47 km. Pour les tribus dans la chaîne, elles varient de 26 à 47 km (avec une altimétrie maximum de 1505 m, le Mont Colnett). A l’inverse, la distance jusqu’à la tribu de TIARI (littoral) est de 26 km.
La Route Provinciale 7 (RP 7) traverse la Commune d’Est en Ouest ( ? km) par aucune tribu. Au 30 juin 2011 (source privée TEASOA), le réseau routier communal s’étend sur 57 km goudronnés et 90 km de pistes.
La Commune est traversée par le seul fleuve de la Nouvelle-Calédonie (Diahot qui prend sa source au Mont Panié et s’écoule sur 90 km) et 3 rivières et/ou cours d’eau.
Aujourd’hui, l’activité de la Commune est essentiellement rurale (culture de la banane et ses 2 mûrisseries, élevages équin et bovin, pêche aux crabes) mais elle renferme un patrimoine historique très riche qui n’est pas valorisé par les autorités : toutefois, il est possible de visiter les mines Fern-Hill, Balade, Pilou ou Mérétrice ainsi que l’usine de Pam. En revanche, l’île de Pam est une réserve naturelle et l’île de Balabio n’est pas habitée. D’un point de vue touristique, Ouégoa offre ses grottes, une vue panoramique à partir du Mont Gélia et de nombreuses promenades (sur le fleuve) ou de randonnées pédestres (dans la chaîne).
Membre de l’Association depuis 1988.
Détachée de Koumac depuis 1977, Poum est la seule Commune de la Province Nord à posséder des îlots habités : 5 îlots occupés par 5 tribus différentes. Elle a donc un énorme défi à relever celui de sa desserte maritime afin d’offrir à tous ses administrés la continuité des services publics.
Egalement classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008 pour sa biodiversité marine et terrestre, Poum est essentiellement tournée vers le lagon avec ses fonds blancs réputés pour la pêche sportive à la mouche, ses hauts fonds pour la pêche au bonefish et sa fête de la mer organisée chaque année au mois de mai.
Appartenant à l’aire coutumière Hoot Ma Waap, 10 tribus y sont implantées, dont la moitié sur la Grande-Terre et le village soit 11 zones d’intervention. Les langues vernaculaires usitées sont le Kumac (7) et le Nyèlêyu (BOUAROU – NARAI - PANGAI).
Par rapport au village chef-lieu, les distances terrestres varient de 1 à 25 km (avec une altimétrie peu élevée, maximum de 414 m) et les distances maritimes sont estimées de 20 à 40 km.
La Route Provinciale 1 (RP 1) traverse la Commune du Sud-Ouest au Nord-Ouest et s’arrête à la tribu de TITCH.
Poum est devenu le 5ème et dernier centre minier exploité par la Société Le Nickel (SLN) depuis l’échange des titres avec le massif du Koniambo en 2006. L’installation du site a démarré dès 2007 et devrait employer directement 160 personnes environ dans le bassin d’emploi du grand Nord. L’exploitation au nominal prévue est de 750 000 tonnes de minerai en 2017.
La Commune est traversée par 8 rivières et/ou cours d’eau.
Membre de l’Association depuis 1989.
Egalement classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008 pour sa biodiversité marine, la pêche est la principale activité de Bélep. L’histoire de Bélep est étroitement liée aux missions maristes qui se sont succédées (1856 à 1875) puis, ce fut une terre de déportation suite à la révolte du grand chef Ataï (1878) et après, une léproserie (1892 à 1898). C’est la raison pour laquelle les habitants de Bélep ont dû être exilés sur la mission de Balade et que l’île de Pott n’est plus habitée. Leurs descendants sont à présent en négociation pour retourner s’établir sur Pott.
Appartenant à l’aire coutumière Hoot Ma Waap, 7 tribus y sont implantées et le village soit 8 zones d’intervention. La langue vernaculaire usitée est le Nyèlêyu.
Par rapport au village chef-lieu, les distances varient de … km (avec une altimétrie peu élevée, maximum de 283 m).
La Commune est traversée par 2 rivières et/ou cours d’eau.
Du fait de son éloignement, l’activité touristique n’est pas développée et en termes de développement durable, la mairie essaie de fédérer toutes les autorités autour d’un projet de création d’une unité de fabrication de briques en terre crue compressée dont le débouché principal serait l’habitat social.
Membre de l’Association depuis 1991.
Appartenant à l’aire coutumière Hoot Ma Waap, 5 tribus y sont implantées dans la zone littorale près du village soit 6 zones d’intervention et 80% de la population habitent au village. Le développement de ses infrastructures fait de Koumac le pôle attractif de l’extrême Nord (aérodrome, centre thonier et port de plaisance, hôpital, extension du GSMA, etc…). La langue vernaculaire usitée est le Kumac.
Par rapport au village chef-lieu, les distances sont courtes et varient entre 3 et 4 km (avec une altimétrie moyennement élevée, maximum de 823 m). La Route Territoriale 1 (RT 1) traverse la Commune du Sud-Ouest au Nord-Ouest ( ? km) par aucune tribu. La Commune est traversée par 3 rivières et/ou cours d’eau.
L’activité minière à Koumac est historique (mine de Tiébaghi dont le premier acte de concession date de 1877 et sa mise en exploitation commence en 1901 par Lucien Bernheim). Paagoumène devient le port de chargement à partir de 1908. La Société Le Nickel (SLN) rachète le domaine minier (1919) et installe un transporteur mécanique entre la mine et le port. En 1964, le centre de Tiébaghi ferme ses portes.
Avec la signature des Accords de Matignon (1988), un dispositif de rééquilibrage économique Nord-Sud se met en marche : le centre de Tiébaghi est alors modernisé et reprend du service en 1997. Aujourd’hui, Tiébaghi est au cœur du programme 75 000 tonnes de la SLN et d’importants projets structurants sont été réalisés (usine de traitement du minerai et convoyeur en mer -1,5 km dont les deux-tiers en mer-). Le centre compte à présent 260 salariés et emploie 200 sous traitants. Trois conservatoires naturels pour la biodiversité ont été mis en place pour protéger les espèces endémiques mais cependant, la commune ne possède aucune aire marine protégée alors qu’elle se situe près des zones inscrites par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité.
Les activités agricoles et touristiques sont également présentes : elles sont mises à l’honneur lors des nombreux rendez-vous que la Commune a su développer principalement comme la foire de Koumac & du Nord en septembre et fête de la génisse à la broche en mai.
Membre de l’Association depuis 2004 (depuis la dissolution de la structure communale en charge de l’habitat social).
Appartenant à l’aire coutumière Hoot Ma Waap, 11 tribus y sont implantées, réparties entre le littoral (1), l’intérieur des terres (7), la chaîne (3) et le village soit 12 zones d’intervention. La langue vernaculaire usitée est le Yûâga.
Par rapport au village chef-lieu, les distances varient de 2 à 40 km. Pour les tribus dans la chaîne, elles varient de 21 à 40 km (avec une altimétrie maximum de 1092 m). A l’inverse, la distance jusqu’à la tribu de Tegon (littoral) est de 2 km. La Route Territoriale 1 (RT 1) traverse la Commune du Sud-Ouest au Nord-Ouest par la tribu de Tegon. Au 30 juin 2011 (source privée TEASOA), le réseau routier communal s’étend sur 46 km goudronnés et 35 km de pistes.
Le village de Ouaco s’est érigé au début des années 1900 autour de la conserverie de viande de bœuf en gelée construite par la Société d’élevage de Ouaco qui possédait le plus grand cheptel de Nouvelle-Calédonie. L’activité minière s’est développée par la suite avec la création de la SMSP en 1969 par Henri Lafleur à partir des massifs de Ouazangou et Taom.
Aujourd’hui, Le village minier de Ouaco est l’un des 4 centres miniers en opération de la MNC, co-entreprise de la SMSP (cédée par Jacques Lafleur aux élus indépendantistes de la Province Nord au titre du rééquilibrage économique et de la participation des kanaks à l’exploitation du nickel) avec POSCO (l’un des premiers producteurs mondiaux d’acier inoxydable basé en Corée) qui approvisionne l’usine de Gwangyang (55 % de la production 2010 provient de Ouaco).
La Commune est traversée par 6 rivières et/ou cours d’eau.
Membre de l’Association de 1987 à 1998, elle s’est retirée depuis 1999. Redevenue Membre en 2015.
Créée à la fin du XIXe siècle par les « colons feillet », Voh fut très renommée par ses nombreuses plantations de café Arabica qui succombèrent finalement à la rudesse du climat (cyclones et sècheresse). Aujourd’hui, l’éco-musé du café ouvert en août 2010 rend hommage à ces pionniers.
C’est sur le site de Vavouto que s’est ouvert (2007) le chantier de construction de l’usine métallurgique du Nord qui entrera en production mi-2012 avec l’exploitation du massif Koniambo qui s’étend sur les communes de Koné et Voh. Ce massif constitue l’une des sources de nickel inexploitée et à forte teneur parmi les plus importantes au monde. Koniambo Nickel SAS est une co-entreprise entre la SMSP (51%) et Xstrata Nickel (49%), multinationale canadienne, 5ème producteur mondial. Ce projet représente l’engagement financier le plus important de l’histoire de Xstrata Nickel. Les retombées économiques sont estimées à plus de 829 millions de dollars répartis sur 160 entreprises dont 83 sont implantées en Province Nord. 5 700 emplois ont été nécessaires durant les travaux de construction et 750 emplois permanents lorsque l’usine sera en fonction.
La Commune fait partie du pôle de développement économique « VKP » (Voh-Koné-Pouembout) destiné à compenser l’attraction que constituent les Communes du Grand-Nouméa et favoriser ainsi un rééquilibrage entre les Provinces Nord et Sud. L’activité acquacole y a été développée notamment à GATOPE où sont installés les bassins (Elevage de crevettes). Enfin, la Commune est mondialement connue pour son « cœur de Voh », une curiosité naturelle photographiée et rendue célèbre par Yann Arthus-Bertrand.
Appartenant à l’aire coutumière Hoot Ma Waap, 8 tribus y sont implantées, réparties entre le littoral (GATOPE et OUNDJO), l’intérieur des terres (4), la chaîne (2) et le village soit 9 zones d’intervention. Les langues vernaculaires usitées sont le Nèmi (4), le Haveke (GATOPE – OUNDJO), le Hmwaveke (TIETA), le Jawe (WAHAT). 3 langues sont toutefois parlées par les habitants de TEMALA : Nèmi – Pwaamei – Pwâpwâ. Le bulletin communal du mois d’août 2011 indique toutefois, 2 langues supplémentaires (non répertoriées à l’ISEE) : le bwatoo et le yaak. Il y est fait mention également d’un langage aujourd’hui disparu : le waamwaang. Enfin, une association nommée Fatije (littéralement « notre langue ») a été créée dans le but de sauvegarder et valoriser ce patrimoine linguistique.
Par rapport au village chef-lieu, les distances varient de 4 à 41 km. Pour les tribus dans la chaîne, elles varient de 31 à 41 km (avec une altimétrie maximum de 1092 m). A l’inverse, la distance jusqu’aux tribus du littoral varie de 4 à 11 km. La Route Territoriale 1 (RT 1) traverse la Commune du Sud-Ouest au Nord-Ouest ( 31 km) par la tribu de OUNDJO (Sud) et TEMALA (Nord). Au 30 juin 2011 (source privée TEASOA), le réseau routier communal s’étend sur 18 km goudronnés et 56 km de pistes. La Commune est traversée par 10 rivières et/ou cours d’eau.
Membre de l’Association depuis 1987.
Les activités minière et agricole furent à l’origine des différentes vagues de peuplement (l’exploitation du massif du Koniambo a commencé dès 1860) et les communautés européennes, asiatiques et indonésiennes y ont fait souche. Comme Voh, Koné est également un bassin aquacole (élevage des crevettes à Foué). C’est aussi un site archéologique de poteries Lapita.
Chef-lieu de la Province Nord, elle est le siège de l’hôtel de Province avec ses services administratifs mais elle accueille aussi les bureaux du Commissaire délégué de la République qui relaye les services du Haut-commissaire délégué du gouvernement en Nouvelle-Calédonie.
Koné est la commune la plus peuplée de la Province Nord et elle est au centre du pôle de développement économique « VKP » (Voh-Koné-Pouembout) destiné à compenser l’attraction que constituent les Communes du Grand-Nouméa et favoriser ainsi un rééquilibrage entre les Provinces Nord et Sud (Aérodrome, Elevage de crevettes et délocalisation de nombreuses entreprises et établissements publics de Nouméa). A ce titre, des opérations de recensement ont été menées sur la période juillet 2009-octobre 2011 qui font état de 1 500 personnes supplémentaires environ. Les projections établissent une prévision de 8 000 habitants en 2012. Ces éléments sont en cours de validation par l’ISEE-NC (source : bulletin communal de novembre 2011).
Appartenant à l’aire coutumière Païci-Camuki, 9 tribus et 1 lieu-dit (TIAKANA) y sont implantées, réparties entre l’intérieur des terres (6), la chaîne (4) et le village soit 11 zones d’intervention. Les langues vernaculaires usitées sont le Haeke (BACO), le Paicï (7) et le Paicï Camuki (BOPOPE et NETCHAOT).
Par rapport au village chef-lieu, les distances varient de 5 à 41 km. Pour les tribus dans la chaîne, elles varient de 23 à 41 km (avec une altimétrie maximum de 1014 m). La Route Territoriale 1 (RT 1) traverse la Commune du Sud-Ouest au Nord-Ouest par aucune tribu. La Route Provinciale 2 (RP 2 ou transversale Koné-Tiwaka) traverse la Commune d’Ouest en Est (85 km) par la tribu de BOPOPE. Au 30 juin 2011 (source privée TEASOA), le réseau routier communal s’étend sur 70,5 km goudronnés et 10 km de pistes. Le bulletin communal de novembre 2011 précise également 221 km de voirie.
L’activité touristique se développe avec des formules variées qui vont du gîte & table d’hôte (tribu d’ATEOU) à l’hôtel de catégorie 3 étoiles ouvert en 2006 (rénovation du Koniambo, chaîne des grands hôtels de la Sofinor) puis rénovation et agrandissement de l’hôtel Hibiscus en 2008 (2 étoiles) et ouverture de l’hôtel La Néa en 2009 (2 étoiles, appartenant également à la chaîne des grands hôtels de la Sofinor). Cette capacité d’accueil est surtout absorbée par la clientèle professionnelle induite par le développement économique et à la construction de l’usine de Vavouto.
Le centre culturel provincial, installé dans « la maison Caujolle » classée au patrimoine historique de la commune, (ouvert depuis 8 ans, en rénovation/extension en 2011) et la salle « Au Pitiri » (transformation de l’ancien cinéma en 2009) se partagent l’organisation des nombreuses activités.
La Commune est traversée par 7 rivières et/ou cours d’eau.
Membre de l’Association depuis 1987.
Commune de la Côte Ouest, située entre Poya (au sud) et Koné (au nord), elle s’étend sur 691 km2 pour une population totale de 2 591 habitants (ISEE recensement 2014 ; ISEE recensement 2009 : 2 078 habitants soit une densité de 3,08 habitant/km2). Elle est distante de 263 km de Nouméa (Province Sud), capitale de la Nouvelle-Calédonie et de 8 km de Koné (Côte Ouest), Chef-lieu de la Province Nord.
Intégrée au pôle de développement économique « VKP » (conurbation entre les villes de Voh, Koné et Pouembout), elle participe au rééquilibrage de la Province Nord. Deux bâtiments historiques datant de l’époque pénitentiaire, le château Grimini et le Pigeonnier rappellent les origines de la Commune et ses grands espaces (plaine des gaïacs) témoignent aussi de la présence américaine. La Commune est renommée pour son agriculture (melons, pastèques) car la vallée possède les terres les plus fertiles du Territoire et elle possède également un site unique et protégé (Forêt Plate).
Appartenant à l’aire coutumière Païci-Camuki, 2 tribus y sont implantées à l’intérieur des terres et le village soit 3 zones d’intervention. Le village concentre l’essentiel de la population. La langue vernaculaire usitée est le Paicï.
Par rapport au village chef-lieu, les distances varient de 16 km (Tribu de Paouta) à 50 km (tribu de Ouaté) avec une altimétrie maximum de 1 134 m (massif du Kopéto). La Route Territoriale 1 (RT 1) traverse la Commune du Sud-Ouest au Nord-Ouest par aucune tribu. Au 30 juin 2011 (source privée TEASOA), le réseau routier communal s’étend sur 15 km goudronnés et 51 km de pistes.
La Commune est traversée par 11 rivières et/ou cours d’eau.
Le tourisme est principalement rural avec des formules comme « gîtes & tables d’hôte » ou le réseau « bienvenue à la ferme ».
Membre de l’Association depuis 1987.
L’activité minière existe depuis 1969, exercée par la SLN (Société Le Nickel), qui a été à l’origine de la création d’un village d’environ 1 200 habitants (Népoui) doté d’un port, d’une centrale électrique et de plusieurs services (poste, écoles, médecins, pharmacie) et commerces (station service, épiceries). En 1994, le centre est modernisé avec l’installation notamment d’une « laverie » au cœur du procédé unique au monde d’enrichissement du minerai assurant ainsi une exploitation sur le long terme du site. Aujourd’hui, Népoui représente 245 salariés, 92% sont calédoniens et génère environ 70 emplois en sous-traitance. La mine Pinpin est exploitée à la fois par la SLN et par la SMSP (Société minière de la Province Nord) mais d’autres sites ont été répertoriés (la Dent de Poya et le massif de Boulinda qui seront mis en extraction lors du développement du projet Posco avec les Coréens).
Particularité supplémentaire, Poya est placée sous 2 aires coutumières : Païci-Camuki (2 tribus) et Ajie-Aro (4 tribus). Avec 6 tribus, 1 village minier, 1 lieu-dit (Basse-Poya) et le village chef-lieu, ce sont au total 9 zones d’intervention. Les langues vernaculaires usitées sont l’Ajië (MONTFAOUE et OUENDJI), l’Ajië Arhö Arhâ (NEKLIAI-KRADJI), le Haeke (NEPOU), le Paicï (GOHAPIN et NETEA).
Par rapport au village chef-lieu, les distances varient de 4 à 28 km. Pour les tribus dans la chaîne, elles varient de 20 à 28 km (avec une altimétrie maximum de 1 330 m, massif de Boulinda). A l’inverse, la distance jusqu’aux tribus du littoral varie de 13 à 25 km. La Route Territoriale 1 (RT 1) traverse la Commune du Sud-Ouest au Nord-Ouest par aucune tribu. Au 30 juin 2011 (source privée TEASOA), le réseau routier communal s’étend sur 28 km goudronnés et 46 km de pistes. La Commune est traversée par 11 rivières et/ou cours d’eau.
La tribu de GOHAPIN (réserve botanique de l’Aoupinié) et le WWF ont organisé en juillet 2011, leur première fête de la forêt en plantant 2000 arbres de diverses essences sur des terres fréquemment incendiées. La tribu de OUENDJI possède quant à elle, une eau de source reconnue comme étant d’une rare qualité. A partir de OUENDJI, la piste continue jusqu’à la tribu de Nérin (Houaïlou sur la Côte Est) avec la possibilité de rejoindre la route principale (col des roussettes) entre les communes de Houaïlou et Bourail.
L’offre touristique est variée, de type rural (gîtes & tables d’hôte) et de nombreuses randonnées sont proposées (plusieurs sites de pétroglyphes) ainsi que des activités nautiques sur les rivières.
Membre de l’Association depuis 1987.