Frédéric Fontenelle (Voh) : Depuis six ans, Teasoa est mon principal client. Je construis environ 4 maisons par an dans le cadre du programme AAP et je peux aller jusqu'à une dizaine de construction ASI. Je me charge de l'ossature en bois, de la charpente-couverture, des menuiseries intérieures et extérieures et de la peinture. La coordination entre les entreprises se passe généralement assez bien sur les chantiers et les tarifs qui nous sont proposés sont maintenant corrects, depuis que les spécificités des chantiers sont prises en compte. Mais il faut tenir le rythme et ne pas faire d'erreur. Je suis régulièrement sollicité dans ma commune de Voh par les bénéficiaires, mais il m'arrive aussi d'aller travailler dans d'autres communes, notamment à Hienghène où les artisans font défaut.Le problème le plus difficile à résoudre est celui du personnel.
Eric Helme (Pouembout) : Heureusement que Teasoa était là ! J'ai démarré il y a un douzaine d'années avec deux ou trois ouvriers et je me suis renforcé au fur et à mesure. J'ai maintenant sept salariés répartis en deux grosses équipes. Ce n'est pas évident chaque année et pour assurer un chiffre d'affaire correct, je suis obligé de prendre d'autres chantiers. Mais j'ai pu faire l'électricité et la plomberie sur des lotissements entiers pour Teasoa à Koumac et Voh. Avec l'expérience, il devient plus facile de gérer les chantiers. On essaye aussi de se partager le travail avec les petites entreprises locales mais il y a des artisans qui ne sont pas très sérieux et je suis parfois appelé pour terminer les travaux laissés en cours.
Pierre Nimbaye (Ponérihouen) : Je travaille principalement sur ma commune de Ponérihouen et sur Poindimié en maçonnerie générale avec quatre équipes. Deux sont spécialisées pour les programmes HTPN et les deux autres sur les constructions ASI. Depuis quelques temps, on s'organise avec d'autres entreprises en se répartissant les lots. J'interviens plus spécialement sur la réalisation des dalles, mais lorsqu'il y a peu de commandes, il faut aussi effectuer d'autres travaux pour faire tourner la société. Avec la révision des prix et les nouvelles modalités de paiement plus rapides, travailler pour Teasoa devient plus rentable. Je trouve les formalités administratives un peu compliquées pour les bénéficiaires, mais l'habitat social a fait évoluer les mentalités dans les tribus. Il y a beaucoup de particuliers qui me sollicitent pour des rénovations ou des agrandissements.
Eric Helme (Pouembout) : Heureusement que Teasoa était là ! J'ai démarré il y a un douzaine d'années avec deux ou trois ouvriers et je me suis renforcé au fur et à mesure. J'ai maintenant sept salariés répartis en deux grosses équipes. Ce n'est pas évident chaque année et pour assurer un chiffre d'affaire correct, je suis obligé de prendre d'autres chantiers. Mais j'ai pu faire l'électricité et la plomberie sur des lotissements entiers pour Teasoa à Koumac et Voh. Avec l'expérience, il devient plus facile de gérer les chantiers. On essaye aussi de se partager le travail avec les petites entreprises locales mais il y a des artisans qui ne sont pas très sérieux et je suis parfois appelé pour terminer les travaux laissés en cours.
Pierre Nimbaye (Ponérihouen) : Je travaille principalement sur ma commune de Ponérihouen et sur Poindimié en maçonnerie générale avec quatre équipes. Deux sont spécialisées pour les programmes HTPN et les deux autres sur les constructions ASI. Depuis quelques temps, on s'organise avec d'autres entreprises en se répartissant les lots. J'interviens plus spécialement sur la réalisation des dalles, mais lorsqu'il y a peu de commandes, il faut aussi effectuer d'autres travaux pour faire tourner la société. Avec la révision des prix et les nouvelles modalités de paiement plus rapides, travailler pour Teasoa devient plus rentable. Je trouve les formalités administratives un peu compliquées pour les bénéficiaires, mais l'habitat social a fait évoluer les mentalités dans les tribus. Il y a beaucoup de particuliers qui me sollicitent pour des rénovations ou des agrandissements.